Le 31 mars avait lieu le événement de CIONET Luxembourg. Ouvert par Mr le Premier Ministre, la rencontre était l’occasion d’adresser un message d’encouragement aux 45 CIOs de la Place présents. Leur implication, dans leurs métiers et au delà, peut en effet accélérer et faciliter la digitalisation du pays.
« Vous êtes les driver du changement et de la croissance de vos entreprises »
Un appel à l’engagement de chacun mais aussi des remerciements de la part de Xavier Bettel qui s’est fait symbole de la collaboration. Il œuvre ainsi de façon quotidienne pour que le gouvernement se fédère autour de Digital Lëtzebuerg. CIONET s’appuie aussi sur cette force du rassemblement depuis plusieurs années.
Un effort de collaboration pour faire évoluer les métiers de l’IT et les pays mais surtout, un effort qui doit se maintenir sans fin. Comme le soulignait Xavier Bettel, le travail n’est jamais terminé. Penser qu’il l’est, c’est tendre vers l’obsolète et freiner sa compétitivité. Face à ces craintes, il ne faut blâmer personne mais plutôt investir ensemble dans une relation win/win.
« Je crois en vos compétences »
Le Ministre a aussi abordé le sujet des eSkills d’aujourd’hui et de demain. Il compte ainsi sur les CIOs qui connaissent le mieux les besoins de compétences pour aider à préparer ces ressources humaines. En ce qui concerne les besoins du marché, il les encourage aussi à remonter les usages des clients pour rester innovants. Pour lui, les utilisateurs d’aujourd’hui (et plus encore de demain) veulent tout avoir sur leurs smartphones, n’avoir aucune limite, aucun frais et surtout, avoir confiance.
Il appelle ainsi les CIOs au partage des bonnes pratiques. Pour lui, ils doivent être des enabler de la sécurité pour pouvoir trouver un équilibre entre tout partager et tout protéger. Les CIOs doivent être le driver du changement et de la croissance de leurs entreprises et doivent aussi faire de l’agilité et de la flexibilité leur nouvelle routine.
Un discours qui était ensuite appuyé par Frits Bussemaker de CIONET Netherlands qui donnait pour chiffre un manqué de 825 000 IT d’ici 2020 en Europe (surtout des architectes, de l’analytics et du management que ce soit en offshore ou onshore). Côté Luxembourg, on en compte 872 ce qui paraît peu mais représente 6% de la force de travail du pays.
« Travailler comme une équipe et briser les murs »
Face à cette nécessité d’innovation, Xavier Bettel compte sur les FinTech, la recherche et tous les acteurs qui y prendront part. Pour lui le Luxembourg est sur la carte et doit y être en tant que modèle d’innovation. Il faut alors pensez à demain, à ce qu’on doit faire, apprendre de chacun et travailler, public et privé, comme une équipe. Frits Bussemaker ajouter lors de sa présentation que les CIOs ne devaient pas sous estimer le pouvoir qu’ils ont en étant membres de CIONET : c’est à dire partager leur vision, monitorer et leader des projets, être de guides de qualité. Le changement ne se fera pas sans implication. Les idées et visions doivent être partagées par ces groupes pour remonter ensuite au gouvernement, voir à l’Europe, pour les inscrire dans l’agenda digital de Juncker par exemple.
CIONET Luxembourg mais aussi la "Grand Coalition for Digital Jobs - European Commission" vont dans ce sens. CIONET Luxembourg, en la personne de Pascal Lanser, son Country Leader s’est d’ailleurs organisée en groupe de travail autour de ces thématiques: Value of IT, eSkills, Agility & Flexibility et FinTech. Le but étant d’apporter au gouvernement l’éclairage des CIOs pour organiser des actions concrètes.
Se transformer prend du temps
Tous les speakers de cette soirée ont parlé de temps : du temps pour digitaliser le gouvernement pour Xavier Bettel, du temps pour changer les mentalités pour Frits Bussemaker et du temps pour transformer son entreprise comme le soulignait Raphaël Krivine, Directeur de la banque mobile SOON lancée par AXA Banque en France.
A son échelle et par ce projet de banque digitale, Raphaël Krivine, énumère les différents enablers du changement : avoir de bons partenaires, avoir le gout du risque, veiller à la composition de l’équipe projet, briser les codes, travailler avec les start-ups qui sont plus disruptives, être créatif et travailler le design pour les utilisateurs… Des leviers qui sont valables pour tous secteurs d’activité mais aussi pour le gouvernement.
Henri de Castries, le PDG du Groupe AXA explique que nous vivons dans une période de changement fantastique à l’instar de la Renaissance. Dans un tel contexte, il est pertinent d'organiser l'entreprise en banc de poissons plutôt qu'en baleine ! Un banc de poissons a une vraie homogénéité, une capacité à résister aux chocs et à se transformer, contrairement à une baleine, pour qui une seule erreur peut être fatale !
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